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Ce que nous sommes, ce que nous voulons
Les résistants, dans la clandestinité, malgré les risques, formulent très tôt des projets de société pour la Libération. Ces combattants de l’ombre n’ont jamais envisagé la fin de la guerre comme une fin en soi. Il leur a semblé nécessaire, dès le début de la lutte, de réfléchir à une nouvelle société qui puisse garantir une période stable de paix et de justice sociale. Cette volonté, le Conseil National de la Résistance l’a rassemblée ensuite dans son programme baptisé Les jours heureux. Cette publication revient sur les étapes qui ont conduit les résistants à construire une nouvelle démocratie pour la France, de la clandestinité à la Libération. Une démocratie sur laquelle repose notre société et dont nous sommes toujours les dépositaires.